Le moustique-tigre est, comme vous le savez, un vecteur potentiel d’arboviroses, telles que le chikungunya ou la dengue, justifiant la mise en œuvre de traitements ponctuels de lutte antivectorielle {LAV).
Cette espèce est urbaine et on estime à 80 % les situations problématiques relevant de l’environnement domiciliaire, notamment dans l’habitat pavillonnaire individuel et dans l’habitat collectif dense.
Ces situations se trouvent à l’extérieur, dans les jardins et les cours, sur les balcons et les terrasses. Tout récipient et, plus généralement, tout objet, souvent de petite voire de très petite taille, pouvant recueillir de l’eau constitue un «gîte» de ponte potentiel pour les femelles de moustique-tigre. Or ces objets pullulent et sont aléatoires dans l’espace et dans le temps, de sorte qu’il est impossible de leur appliquer la stratégie de lutte antilarvaire prodiguée à l’endroit des espèces nuisantes se développant au sein des zones humides littorales, pouvant se disperser jusque dans les secteurs agglomérés et contrôlées depuis plus de six décennies par l’opérateur public EID Méditerranée.