Colombiers s’inscrit dans la démarche Zéro Phyto pour améliorer notre qualité de vie.
L’abandon des pesticides évite la pollution des nappes phréatiques et favorise la biodiversité. En effet, l’utilisation de ces produits chimiques fragilise notre écosystème et contamine toute la chaîne du vivant.
Une seule goutte de pesticides suffit à polluer plusieurs centaines de milliers de litres d’eau.
Depuis le premier janvier 2017, l’usage des pesticides chimiques est interdit sur une grande partie des espaces ouverts au public. C’est une avancée importante pour la protection de la biodiversité et de la santé des populations.
La nature assure en effet d’innombrables services en faveur de la qualité de l’eau, de la régénération des sols, la pollinisation des plantes (dont une grande part de notre alimentation dépend) ou encore la qualité de l’air. Or, les pesticides utilisés pour l’entretien de nos espaces verts, de la voirie, ou des jardins particuliers, impactent directement les écosystèmes (source ecologique-solidaire.gouv.fr).
Les étapes
► 2017
Interdiction des pesticides chimiques pour l’Etat, les collectivités locales et les établissements publics.
►Depuis janvier 2019
Interdiction des pesticides chimiques pour les particuliers.
Pour la majorité des habitants, la présence d’une biodiversité ordinaire au pied des arbres et sur les trottoirs évoque des « mauvaises herbes » associées à un manque d’entretien. Et pourtant, on connait tous l'expression «balayer devant sa porte» ? Il faudra peut-être désormais s'habituer à «arracher devant sa porte» ! L'expression pourrait passer un jour dans le langage courant pour signifier «faire preuve de civisme».
En effet, les produits bio-sanitaires de substitution existent, mais leur efficacité est moindre.
Les systèmes de désherbage par la chaleur sont peu efficaces et sont de gros consommateurs d’énergie ; l’utilisation de débroussailleuses électriques ou thermiques, binettes… ne donnera jamais le même résultat que l’action chimique des anciens pesticides !
► Il reste l’arrachage. Il prend énormément de temps et ne peut être fait en préventif. Il faut donc accepter que l’herbe pousse avant qu’on puisse l’arracher. Mais un peu d’herbe sur les recoins de trottoirs, c’est quand même moins dangereux pour la santé que les pesticides.
► Je participe à l’effort collectif, je désherbe devant chez moi !
Pour notre santé, n’utilisons plus de produits chimiques pour désherber. En contrepartie, nous devons tous faire un effort pour conserver un joli cadre de vie. Chacun, à son échelle, peut contribuer à l’embellissement de son quartier. N’hésitez pas nettoyer ou désherber devant chez vous en arrachant ou ébouillantant les herbes disgracieuses.
► L’entretien des voies publiques est une nécessité évidente pour le maintien en bon état d’une commune. Qui dit voie publique, renvoie logiquement la charge à la collectivité et donc au maire.
► Toutefois, le règlement sanitaire départemental précise (article 32) que « les propriétaires et occupants d’immeubles sont tenus dans le cadre de leurs obligations respectives d’un entretien satisfaisant des bâtiments et de leurs abords ». Or, par abords, il faut entendre l’espace de proximité qui entoure son lieu de résidence incluant trottoir (ou assimilé) et caniveau. Le nettoyage de son « devant de porte » (sur toute la largeur, au droit de sa façade et en limite de propriété) concerne le balayage, mais aussi le désherbage et le dé-moussage des trottoirs.
